En Terre Sainte, la guerre occupe une grande partie de la vie des Hommes, ce qui obligent les Princes et les Seigneurs à lever une armée permanente.
La Croisade a permit une nette avancée en matière militaire, notamment à ce qui concerne les sièges.

Les cavaliers lourds, avec leurs armures et leurs lances, sont les maîtres des champs de bataille. Les Sanlars utilisent plutôt des cavaliers légers capables de tirer à l'arc à dos de cheval.
Les soldats sont armés d'épées, de haches, de lances, d'arcs et d'arbalètes, et habillés de brigandines, de gambisons ou d'un haubert.
Les plus riches sont les mieux équipés, mais la majorité de la piétaille est équipée d'armes disparates.
Les batailles laissent peu de place aux tactiques et se remportent surtout par le nombre et la discipline.
Les sièges sont difficiles et généralement long, durant de nombreux mois. Plutôt que d'attendre on préfère parfois lancer un assaut, grâce à des trébuchets et des beffrois.
La stratégie la plus utilisée reste les chevauchées où les armées pillent et brûlent les campagnes et les villages, créant le chaos chez l'ennemi.

Depuis l'antiquité, la navigation n'a pas subit d'évolution technique majeur, mais ces dernières années la découverte ou redécouverte de plusieurs innovations décisives a permis quelques avancées.

L'utilisation de la boussole, du sextant et de l'astrolabe a révolutionné la navigation et rendu beaucoup plus aisée la traversée de l'Océan Central qui sépare l'Occident de l'Orient, même si le voyage reste dangereux en raison des caprices de la météo.
L'amélioration des voiles a permis un déplacement plus rapide et une augmentation de la taille des bateaux, mais ne permet pas encore de se passer des rames et tous les navires gardent ce caractère polyvalent mi-voile mi-rame.
Les navires de guerre sont armés de catapultes et de balistes, d'éperons, de syphons, mais surtout d'archers postés au sommet des mâts pour dominer l'adversaire.

La médecine utilise principalement les vertus des plantes, des substances animales et des minéraux pour soigner les blessures et les maladies.
On est capable de soigner les coupures, les membres tranchés et les fractures, mais les risques d'infections sont grands et les morts nombreuses.
La dysenterie, la tuberculose ou encore la peste bubonique sont de véritables fléaux qui font des ravages parmi les populations, capables de terrasser une armée entière ou de balayer la population d'une ville.
Il existe des hôpitaux dans les grandes villes, et des léproseries à l'écart.

La population fait souvent peu confiance aux médecins, et préfère guérir par la prière et le pouvoir des talismans et autres reliques saintes.

Les médecins Sanlars sont nettement en avance, alors que leurs homologues d'Occident restent toujours cantonnés à la théorie des humeurs.

L'alchimie est l'art de la maîtrise des éléments, des plantes, des minéraux et des substances.
Toutes les connaissances des alchimistes viennent du Livre du Trismégistre, le grand alchimiste de l'antiquité.
Peu d'alchimistes contemporains ont produit des avancées majeurs et les seules innovations sont dû à la découverte ou à la traduction de nouvelles pages du Livre.

L'une des occupations premières des alchimistes est l'élaboration de potions capables de modifier le corps humains et d'améliorer les capacités physiques et mentales. Certaines sont utilisées par les combattants sur le champ de bataille.
Les Munshaqqins notamment, sont connus pour consommer plusieurs drogues tout au long de leur formation afin d'améliorer leurs forces et leurs réflexes.

Mais le grand objectif de l'alchimie est la transmutation des métaux vils en métaux nobles et la recherche de l’élixir (ou Al-iksir) qui offrirait la vie éternelle et ferait revenir les morts.